« Grand âge et autonomie » : l’Uniopss salue les avancées et appelle à un large débat sur la future loi dépendance

Uniopss

Dans un communiqué de presse du 29 mars, l’Uniopss a salué la remise, un jour plus tôt, du rapport de Dominique Libault, finalisant la concertation « Grand âge et autonomie ». Pour l’Union, les 175 mesures de ce document traduisent une réelle prise en compte des difficultés rencontrées par l’ensemble du secteur médico-social. L’Uniopss plaide à présent pour un vrai débat sur la future loi dépendance, impliquant les associations de santé et de solidarité.

Dans un communiqué de presse sur le sujet publié le 29 mars, l’Uniopss accueille favorablement les propositions du rapport tant attendu de Dominique Libault, issues de la concertation grand âge et autonomie lancée le 1er octobre 2018. Elle partage tout d’abord la priorité n°1 donnée à la revalorisation des métiers du grand âge, à domicile comme en établissement, et se réjouit de l’annonce d’un financement de 550 millions d’euros pour le secteur des services d’aide et d’accompagnement à domicile. Les autres priorités dégagées par le rapport – choix du mode de vie, réduction du reste à charge, lutte contre l’isolement des personnes âgées et de leurs aidants, pilotage par la qualité, prévention – rejoignent également les préoccupations du réseau Uniopss-Uriopss.

L’annonce du financement de ces mesures par la solidarité nationale est évidemment saluée par l’Uniopss. Si ces annonces semblent engager le gouvernement dans une réforme structurelle vers la création d’un cinquième risque de protection sociale, l’Uniopss, maintes fois déçue par des promesses non tenues sur le sujet, demeure toutefois prudente et restera vigilante, en particulier au moment de l’étude des PLF et PLFSS 2020.

L’Uniopss souhaite également attirer l’attention des pouvoirs publics sur le fait que la future loi dépendance mérite un vrai débat. À cet égard, notre union espère qu’une large place sera faite aux associations de la santé et de la solidarité dans les travaux de concertation et que l’utilisation des ordonnances sera limitée.